Conclusions
La Municipalité actuelle a adopté, au cours des dernières années, une politique qui interroge. En 2015, elle a défendu une baisse des impôts de deux points, effective en 2016, alors que les effets délétères de la péréquation et les besoins de renouveler des infrastructures datant des années 70, pouvaient être anticipés, faisant perdre à Pully 13 millions de revenus. Elle se félicitait même de cette baisse dans son bilan de législature 2011-2016, indiquant : «Dans ce contexte positif (…), la Municipalité a proposé une légère baisse du taux d’imposition, un retour pour le contribuable, certes modeste, mais qui est apparu comme actuellement justifié». A la fin de l’année 2016, quelques mois après que ces lignes aient été écrites, un premier déficit allait sanctionner sévèrement cet excès de confiance.
La Municipalité s’est lancée dans un programme de législature 2016-2021, si vaste qu’il n’a été réalisé que dans une petite proportion. Elle a proposé des projets ambitieux, dont le Plan d’affectation Prieuré-Villa romaine, pour un montant global de 30 millions, alors même que nous devrions nous inscrire, depuis longtemps déjà, dans une politique de prudence et de gestion des finances au cordeau. C’est un détail, mais il révèle toute la force des habitudes: depuis 12 ans, le budget annuel est présenté au Conseil communal sur la base du même document, dont les chiffres sont simplement actualisés et quelques lignes modifiées. La gestion de Pully est a