Le Tribunal fédéral a remis en question l’expertise initiale menée par la Direction Générale de l’Environnement (DGE) et validée par la CDAP en 2023. Il exige une réévaluation des conditions environnementales du site, en insistant sur plusieurs éléments clés : la possible présence d’un biotope protégé, l’impact du projet sur les espèces animales et végétales figurant sur la « Liste Rouge », ainsi que le rôle écologique des arbres dans cet écosystème urbain.
Parmi les espèces concernées, la fougère ophioglosse, rare et protégée, devra faire l’objet d’une analyse spécifique. Si la nouvelle expertise confirme la valeur écologique du site, les arbres du Castelet pourraient bénéficier d’une protection renforcée, et la CDAP pourrait être amenée à revoir le statut constructible du terrain.
En parallèle, le permis de construire pour trois des douze villas urbaines initialement prévues a été annulé. Cette décision représente un signal fort en faveur de la prise en compte des enjeux environnementaux dans l’aménagement du territoire.
Ce verdict marque un tournant pour la préservation du patrimoine naturel de Pully. Il rappelle que toute urbanisation doit s’accompagner d’une évaluation rigoureuse des impacts écologiques. Au-delà du cas spécifique du Castelet, cette affaire illustre l’importance de protéger les espaces verts en milieu urbain, garants de la biodiversité et du bien-être des habitants. L’enjeu est clair : trouver un équilibre durable entre développement et respect de notre environnement.
Lien vers la localisation de la parcelle : https://s.geo.admin.ch/caalv262c5we